A la suite du « Guide pratique pour l’habitat groupé de personnes en précarité » en 2004, nous coréalisons une étude – visite d’expériences – groupes de travail sur ce thème. On parle alors de « l‘habitat solidaire », habitat groupé où la solidarité est mise en exergue. En effet, on sait qu’aujourd’hui les personnes ayant des revenus de remplacement sont pénalisées si elles vivent ensemble.
Cette étude tente d’expliquer le phénomène et de le mesurer afin que soient modifiées les politiques publiques en identifiant les coûts globaux d’une telle opération. Dans l’étude de 2006, nous notions après observation et écoute des acteurs de terrain qu’ils devaient faire face dans leurs projets d’habitats solidaires, (habitats groupés hébergeant des personnes en précarité sociale) à ce qu’ils désignaient comme « un imbroglio administratif en termes de statuts des personnes dans ces situations ». Nous les citons : « Entre personne isolée ou cohabitante, vous serez déclaré cohabitant ou non selon l’évaluation de l’agent de quartier, les critères de l’assistant social du CPAS ou de l’agent de l’ONEM, la base de données de l’ONP, voire du juge du travail, ces critères n’étant pas nécessairement similaires mais par contre variables dans le temps. La revendication était claire : quand va-t-on supprimer cette disposition ? ». Publié par le SPP Intégration Sociale – Service Public Fédéral de Programmation Intégration Sociale – Politique des Grandes Villes – PP 114.
Rapport
Annexes